Interbev : recette d’un projet ERP réussi

Fabrice Scaramelli, a témoigné de la récente intégration du logiciel ERP Divalto Infinity au sein de l’entreprise. Il se présente et raconte sa rencontre avec le Groupe Ténor : « Je suis directeur financier et des projets informatiques chez Interbev. C’est grâce à cette seconde casquette que j’ai connu le Groupe Ténor, car j’ai monté le projet d’ERP. J’ai d’abord pris contact avec Divalto, qui m’a conseillé de travailler avec le Groupe Ténor comme intégrateur ERP. »

Qui est Interbev ?

Avant de parler du projet ERP, nous avons demandé à Fabrice Scaramelli de nous décrire l’activité d’Interbev : « Interbev est l’interprofession bétail et viande française. Nous œuvrons dans le domaine des bovins, veaux, ovins, équins, caprins, et regroupons 22 syndicats professionnels de ces activités. Nous sommes reconnus par le gouvernement français et européen, et donc œuvrons avec eux à la préparation des textes de lois en lien avec notre activité. »

Il ajoute : « Nous apportons aussi notre expertise au niveau technique, sanitaire et fiscal, pour l’ouverture des frontières dans les pays étrangers. Cela vise à faciliter l’échange entre la France et les pays étrangers au niveau de l’exportation. On intervient aussi au niveau du référentiel pour l’importation, afin qu’il y ait une réciprocité entre la manière dont on va élever les animaux en France, et la viande importée d’autre pays. »

Pourquoi ce projet d’ERP Divalto Infinity ?

Monsieur Scaramelli nous explique pourquoi ce besoin d’ERP est né : « En plus de la gérer les cotisations interprofessionnelles d’Interbev, le gouvernement nous a délégué, il y a une dizaine d’années, la gestion de l’équarrissage français, à savoir l’exfiltration des animaux mourant en ferme, afin d’éviter les pandémies. Aujourd’hui Interbev a un budget d’à peu près 50 millions d’euros, et on gère en plus avec les cotisations à l’équarrissage, du FNE et du FAR pour plus de 200 millions d’euros. »

Il poursuit : « Grâce à l’ERP, nous pouvons mutualiser cette force entre les différentes interprofessions. Concrètement, nous collectons les fonds, afin de les redistribuer aux différentes interprofessions (bovins, vaux, ovins, équins, caprins). On reverse une partie des fonds au FNE (Fond National de l’Élevage), une partie à ATM (l’équarrissage) et au FAR, qui indemnise les éleveurs si une maladie imprévue est détectée lors de l’abattage. »

Lorsque nous lui demandons pourquoi ils se sont tournés vers un logiciel ERP, il répond : « Nous avons voulu passer par un ERP, car nous avions beaucoup de progiciels métiers qui ne s’interfaçaient pas. Nous avions créé des spécifiques afin de transférer des données toutes les nuits entre les différentes bases de données, ce qui posait différents problèmes. »

Il précise : « Premièrement un problème de fiabilité des transferts de données, car il suffisait qu’un des serveurs ait une panne pour que la donnée n’arrive pas. Deuxièmement des problèmes de mises à jour des versions des différents logiciels métiers. Enfin des problèmes de dialogues entre les opérateurs, faisant qu’on passait plus de temps à comprendre les anomalies et à les solutionner, qu’à utiliser les outils. Grâce à Divalto nous évitons cela, car il n’y a plus de transfert de données, puisque les données sont uniques. Désormais, on passe notre temps à gérer nos données, et non à nous assurer qu’elles soient correctes. »

Les clés de réussite du projet ERP

Fabrice Scaramelli nous a livré les raisons qui, pour lui, ont fait le succès de ce projet d’ERP : « L’important, c’est le travail que fait le client en amont, pour permettre la réussite du projet. Nous avons signé le contrat commercial en mai/juin 2021, et l’ERP est en production depuis 1^er janvier 2022, ce qui est rapide. Pour y arriver, nous avons créé un dictionnaire de 200 mots nommé l’INTERBEVELIEN, qui a permis aux gens du Groupe Ténor de comprendre notre langage. Le temps d’apprentissage de ce dictionnaire était même inclus dans la prestation. Cela permet d’éviter des incompréhensions, des navettes superflues et finalement des frustrations, car nous parlons de la même chose. Ensuite, nous avons fait des ateliers, des comptes-rendus d’analyse. »

Il conclut : « 3 ingénieurs du groupe Ténor étaient attitrés à notre projet, et travaillaient toujours deux jours consécutifs sur notre ERP, au début sur notre site, puis en télétravail ; de plus nous faisions un débriefing quotidien d’un quart d’heure. Enfin nous avons dépassé la relation client/fournisseur pour travailler en mode projet. Du coup depuis un an, le logiciel répond intégralement à nos attentes. »